Les sinistres sont des situations aléatoires, imprévisibles et parfois insurmontables. Quand ils surviennent, les dégâts financiers comme matériels peuvent considérablement s’alourdir selon leur nature. Les sinistres liés notamment à la contamination par champignons et amiantes ou à la prolifération de rats et insectes nuisibles retiennent l’attention. Avant de faire appel à une entreprise d’extermination dans la Rive-Nord ou de décontamination à Québec, il urge de constituer efficacement votre dossier de preuve pour l’assurance.

Faire l’inventaire de vos biens

La prolifération de rongeurs, insectes, champignons et amiantes à son domicile est une situation suffisamment préoccupante et alarmante. En effet, outre la gêne occasionnée par ces créatures, les sinistres qui découlent de ces situations sont divers et peuvent causer de nombreux désagréments.

Les rongeurs affectionnent particulièrement les voitures, surtout ce qu’elles ont sous le capot. Vous pouvez ainsi vous réveiller un beau matin et constater qu’elle est subitement tombée en panne. Un diagnostic vous relèvera que vos fils et gaines électroniques ont été tout simplement sectionnés.

Si vous disposez d’une voiture électrique, sa batterie peut être mise à rude épreuve. Si vous remarquez ces situations, il est alors utile de procéder rapidement à la prise de clichés pour servir de preuve. En effet, cette situation peut en occasionner d’autres, plus graves comme un accident de circulation, parce que vos freins auront lâché.

Les compagnies d’assurance canadiennes couvrent ce cas précis de dégâts matériels ou corporels provoqués par les rongeurs. Il apparaît donc utile de vous prémunir de ces rongeurs grâce à des services de décontamination Québec. Un inventaire de vos biens en amont vous facilitera l’identification de ceux qui auraient pu être altérés.

Dans la même logique, les sinistres pouvant résulter de la présence en grand nombre d’insectes et de champignons à votre domicile requièrent une attention particulière. Les termites sont férus des mobiliers. Perdre des biens de valeur est un sinistre douloureux. La contamination de l’air par la présence d’amiante, de moisissure et de champignons toxiques favorise également certaines maladies.

Quand de telles situations se présentent, préparez la venue d’un expert test d’air et recensez vos biens endommagés. Ne manquez pas non plus d’effectuer des tests médicaux puis de vous servir de votre carnet de soin et des factures comme preuve.

Vérifier l’état de votre assurance protection

Pour faire valoir vos droits à indemnisation auprès de votre compagnie d’assurance, vous devez déjà veiller à l’état de votre protection. Penchez-vous sur les risques et sinistres couverts par votre police d’assurance, mais aussi les exclusions. Dans le cas d’espèces, il vous faut étudier en profondeur votre assurance auto et votre assurance habitation.

Notez que si votre véhicule fait partie du lot des biens endommagés, une indemnisation n’est pas pour autant garantie. De fait, très peu d’assureurs auto offrent une protection contre les dégâts dus aux rongeurs. Face au coût onéreux qu’une telle situation pourrait engendrer, l’alternative d’une prévention par extermination est à privilégier.

De même, pour ce qui est de votre assurance habitation, remarquez que les dégâts occasionnés par les termites, cafards et autres insectes xylophages sont rigoureusement encadrés par les compagnies d’assurance. Les contrats d’assurances multirisques ne couvrent d’ailleurs pas ce type de dommages. Le constat est en effet amer, car les dégâts sont bien présents, d’où l’importance d’une gestion parasitaire.

Parallèlement, la prolifération de moisissures et de champignons et leurs conséquences sanitaires ne sont également pas prises en charge. Pour cause, les compagnies d’assurance assimilent leur présence à un manque d’entretien des locaux. Cela revient à dire que ce sinistre est entièrement votre faute. Il sera alors préférable d’éviter ces déconvenues fâcheuses en procédant périodiquement à des opérations de décontamination amiante et à des tests d’air pour assainir votre cadre de vie.

Limiter les dégâts déjà présents

En attendant de faire étudier votre police d’assurance par un expert en droit des assurances ou de contacter une entreprise d’extermination dans la région de Montréal, il urge de limiter les dégâts. C’est la Loi qui l’impose.

Évacuer les lieux en cas de toxicité de l’air

Il est capital de ne pas continuer à habiter votre domicile si l’air devient irrespirable. En effet, la présence des moisissures et champignons en masse détériore considérablement la viabilité de l’air. Pour éviter tout risque sanitaire et le développement de maux chroniques, pensez à libérer les lieux et les faire décontaminer. Les problèmes de toux, d’irritation des yeux et de la gorge, et de fatigue chronique sont la liste des dangers que vous courrez.

Faire sortir vos mobiliers et les faire traiter

Il est important de ne pas laisser vos biens mobiliers sur place, à la merci éternelle des rongeurs et insectes. Lorsque vous détectez des traces de détérioration avancée de vos tables et canapés, faites-les sortir de la pièce et procédez en urgence à un traitement soit par procédé de fumigation ou à l’aide d’une solution biocide.

La célérité dans votre réaction déterminera la survie de vos biens, mais aussi votre sécurité et celle de vos proches. Les insectes xylophages ont un gros appétit quand ils jettent leur dévolu sur les installations en bois, ce qui peut indirectement provoquer des incidents (cas de rampe d’escalier endommagée par exemple). Évacuez donc ce qui doit l’être en urgence et contactez aussitôt des professionnels pour se charger du reste.